Décret Glatigny, plus de 3 ans que nous interrogeons la Ministre !

2/04/2024 - 9:31
Groupe Socialiste du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Décret Glatigny, plus de 3 ans que nous interrogeons la Ministre !

50 000 étudiant.e.s se mobilisent en FWB contre la réforme Glatigny. Cela car ils ont peur d’être éjectés de l'enseignement supérieur. 

Une mesure qui est en train de faire énormément de mal, c'est l'obligation de réussir les 60 crédits des premières années de bac en deux ans. Et cette crainte, nous la partageons. Le parti socialiste a évoquer ce problème depuis le premier jour des discussions, c'est à dire il y a plus de 3 ans. 

Pourtant, nous avons interrogé la Ministre toutes les semaines pour faire évoluer la question, pour avoir des chiffres et rassurer les étudiant.e.s et rien n'a changé. 

Le groupe socialiste reviendra tant qu'il le faudra pour évoquer la détresse, le stress, et au-delà de ça, la colère des étudiant.e.s qui manifestent dans les rues et qui signent des pétitions. La première chose que nous souhaitons : que la Ministre reprenne contact avec les étudiant.e.s et que ce bas de fer s'arrête. Il est primordial d'écouter et d'entendre la détresse des étudiant.e.s et revoir certaines modalités pour accompagner et répondre favorablement aux jeunes. 

De l'électoralisme ? Absolument pas. 

17 fois, c'est le nombre de fois que nous sommes intervenus directement sur le sujet et avons interrogé la Ministre. Cela depuis 2021 déjà ! Au début du projet de décret. Nous avons évoqué que monitorer ce décret était, pour nous, une condition sine qua non. Nos demandes n'ont jamais été réalisées. 

Aujourd'hui, nous déposons donc un texte important, avec Ecolo, pour les institutions et les étudiant.e.s. Nous déposons un moratoire sur la finançabilité. Nous devons pouvoir permettre aux étudiant.e.s de continuer leurs études. Ce moratoire leur permettra de rester inscrits dans l'enseignement supérieur. Ce dernier va surtout permettre de protéger les étudiant.e.s, mais il va également laisser le temps à la concertation pour effectuer une réforme concertée. 

Il y a urgence car nous ne pouvons pas fermer les portes de l'enseignement supérieur à des milliers d'étudiant.e.s.